Au lecteur

Cher lecteur,

Si nous conduisons notre vie et pourvoyons à nos besoins et à ceux des nôtres comme le veut la Bible, nous procurons stabilité et bien-être à la société qui nous entoure. Mais nous assistons aujourd’hui à une montée du socialisme, que le programme de l’Église catholique contribue à promouvoir. Sous l’influence de l’Église catholique et de l’extrême gauche, ce socialisme imprègne peu à peu nos sociétés.

Celui qui veut s’informer sur le programme socialiste de la papauté trouvera à sa disposition une documentation catholique accessible à tous. Il est temps de sonner l’alarme. L’article ci-dessous vous renseignera sur quelques aspects saillants de ce monumental programme catholique qui est fort complexe.

Je vous prie d’étudier cet article, et de le faire connaître autour de vous. Si vous en avez la possibilité, je vous demande de l’afficher sur un site Internet.

Bien à vous dans le Christ Jésus, au service de son Évangile,

Richard Bennett

À l’heure actuelle, il est de plus en plus clair que l’Église catholique est avant tout un système socialiste. Par exemple, le 10 février 2012, le Dr. Paul A. Rahe, un Catholique pratiquant, a publié une critique véhémente du programme socialiste de son Église dans un article largement diffusé et intitulé : « Le pacte du catholicisme américain avec le Diable ».

Rahe écrit :

« Au cours de ma vie, à mon très grand regret, l’Église catholique romaine aux EtatsUnis a largement perdu son autorité morale. La principale raison est qu’elle a subordonné l’enseignement des doctrines morales catholiques à son ambition d’élargir la sphère où elle peut exercer son influence. En 1973, quand la Cour Suprême rendit son arrêt « Roe contre Wade » [qui fait de l’avortement un droit constitutionnel], si les évêques, les prêtres, et les religieuses avaient crié au meurtre et déclaré la guerre, cet arrêt aurait été annulé. Mais non : sous la conduite de Joseph Bernardin, Cardinal Archevêque de Chicago, ils ont déclaré que la doctrine sociale de l’Église était « une robe sans couture », et ils ont fait comme si l’avortement était un problème banal. »[1]

Rahe voit juste quand il affirme que l’Église catholique a « subordonné l’enseignement des doctrines morales catholiques à son ambition d’élargir la sphère où elle peut exercer son influence. » Cependant, l’action du Cardinal Bernardin s’accordait avec la principale ligne de conduite du Vatican, et depuis cette époque, le programme catholique n’a pas changé. L’Église catholique subordonne en effet à sa doctrine sociale non seulement son enseignement moral, mais même l’Évangile de la grâce. D’autre part, le dogme officiel du Vatican tient la doctrine sociale catholique pour un authentique outil d’évangélisation. « La doctrine sociale ‘a par elle-même la valeur d’un instrument d’évangélisation’ et se développe dans la rencontre toujours renouvelée entre le message évangélique et l’histoire humaine. Ainsi comprise, cette doctrine est une voie caractéristique pour l’exercice du ministère de la Parole et la fonction prophétique de l’Église… Nous ne sommes pas en présence d’un intérêt ou d’une action marginale, qui s’ajoute à la mission de l’Église, mais au cœur même de sa dimension ministérielle : grâce à la doctrine sociale, l’Église ‘annonce Dieu et le mystère du salut dans le Christ, et, pour la même raison, elle révèle l’homme à lui-même’.[2]

L’objectif de la doctrine sociale du Vatican

Le Vatican définit officiellement sa doctrine sociale comme suit : « Par sa doctrine sociale, l’Église ‘se propose d’assister l’homme sur le chemin du salut’ : il s’agit de sa fin primordiale et unique. » [3] L’Église catholique précise sans ambiguïté l’objectif de cette doctrine sociale qui accorde une place centrale aux bonnes œuvres accomplies par l’homme. Elle présuppose que ces œuvres sociales annoncent « Dieu et son mystère du salut dans le Christ. » Cependant, le salut en Christ est entièrement séparé des œuvres humaines ; il s’accomplit exclusivement par la puissance et l’autorité du Nom divin. Comme le proclame l’apôtre Pierre : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). De même, l’apôtre Paul proclame : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8, 9). Tout pécheur converti est un pécheur sauvé par la grâce seule. Cette grâce salvatrice est la faveur de Dieu, gratuite et imméritée. Le Seigneur Dieu ne sauve pas les pécheurs par l’accomplissement d’œuvres sociales, mais par la foi seule dans le Seigneur Jésus-Christ seul. La grâce et la foi par laquelle on se confie en Jésus-Christ sont l’une et l’autre des dons essentiels de Dieu, car en leur absence, nul ne peut être sauvé. Tel est l’Évangile véritable, communiqué à l’homme par révélation divine dans l’Écriture sainte. Il contredit en tous points le dogme officiel du Vatican selon lequel « La doctrine sociale ‘a par elle-même la valeur d’un instrument d’évangélisation’ ». Comme d’habitude, ce récent projet d’évangélisation selon Rome tente de remplacer l’Évangile véritable par une contrefaçon. Alors que nous assistons à une montée du marxisme, de l’étatisme et du socialisme, la doctrine sociale catholique, qui est socialiste de fond en comble, vient s’ajouter au faux évangile romain. Une fois de plus, l’Église catholique a su s’amalgamer aux principaux courants de la société pour amener cette dernière à se laisser absorber par elle.

Le fondement de la doctrine sociale catholique

L’Église catholique déclare que sa mission première, sa mission essentielle est « d’assister l’homme sur le chemin du salut. » Partant d’un faux évangile, le Vatican enseigne une doctrine sociale enracinée dans la doctrine catholique anti-biblique classique. Elle déclare notamment :

« De fait, la racine des droits de l’homme doit être recherchée dans la dignité qui appartient à chaque être humain. Cette dignité, co-naturelle à la vie humaine et égale dans chaque personne, se perçoit et se comprend avant tout par la raison. Le fondement naturel des droits apparaît encore plus solide si, dans une lumière surnaturelle, on considère que la dignité humaine, après avoir été donnée par Dieu et avoir été profondément blessée par le péché, a été assumée et rachetée par Jésus-Christ à travers son incarnation, sa mort, et sa résurrection. » [4]

En déclarant que « la dignité humaine » a été « blessée par le péché » et « rachetée par JésusChrist à travers son incarnation, sa mort, et sa résurrection », l’Église catholique ne fait que remettre au goût du jour son dogme ancien selon lequel le péché originel est « la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue… ».5 Grâce à ce nouvel outil, à savoir « la dignité humaine…blessée par le péché… et rachetée », aujourd’hui le Vatican arrive à se rendre complice des courants socialo-étatistes qui dominent la pensée séculière moderne.

Non, l’homme est entièrement déchu de la grâce. Depuis le péché originel, l’homme naît spirituellement « mort dans ses transgressions et dans ses péchés » (Éphésiens 2:1). Le péché originel a corrompu tous les aspects de la personne humaine, y compris sa capacité de raisonner. La Bible ne parle donc pas de la dignité humaine, mais bien plutôt de la nature pécheresse de l’homme. Le péché d’Adam a plongé toute l’espèce humaine dans la mort spirituelle. Aussi, aux yeux de Dieu, tous les hommes naissent-ils intrinsèquement orgueilleux, égoïstes, idolâtres, hostiles à Dieu et à la vérité de sa Parole. Il n’est donc pas étonnant d’entendre déclarer à l’Église catholique que « cette dignité, co-naturelle à la vie humaine et égale dans chaque personne, se perçoit et se comprend avant tout par la raison. » Une telle déclaration est simplement la manifestation d’un raisonnement corrompu. Au contraire, ce qui est manifestement « co-naturel à la vie humaine et égal dans chaque personne », c’est le fait d’être venu au monde en état de mort spirituelle. La nature de péché, qui est celle de tout individu dès sa naissance, se manifeste par les péchés personnels que chacun commet.

L’enseignement catholique contredit donc l’Écriture, car la Bible affirme que l’être humain non régénéré est mort dans ses transgressions et ses péchés ; de ce fait, aux yeux de Dieu, il ne possède par lui-même aucune dignité. Les pécheurs sont séparés de Dieu, la Source de la vie ; ils sont donc spirituellement morts, comme on peut dire d’un condamné à mort qu’il est « un homme mort ». Voilà pourquoi nous avons besoin d’être réconciliés avec Dieu selon les conditions fixées par Dieu lui-même. Nous avons une dette spirituelle infinie que nous sommes incapables de rembourser. Cependant, par la grâce de Dieu seule, nous pouvons nous tourner vers lui par la foi seule, pour recevoir le salut que lui seul donne. Puis, convaincus par le Saint-Esprit, nous fondant sur la mort et la résurrection de Christ, nous mettons notre foi en lui seul. Comme l’affirme l’Écriture : « Nous qui étions morts par nos offenses, [Dieu] nous a rendus vivants avec Christ » (Éphésiens 2:5). Toute la vaine gloire de ces discours sur « la dignité de l’homme » devrait nous faire comprendre que là où la papauté cherche à promouvoir son programme d’œuvres sociales, ce n’est pas seulement pour « assister l’homme sur le chemin du salut ». Cela fait des siècles que le faux évangile du Vatican piège les âmes. Ce nouveau programme n’est qu’un outil de plus venant s’ajouter à ce faux évangile. Il ne peut ni sauver une âme de la destruction, ni communiquer la vie de JésusChrist.

Les droits de l’homme selon le dogme social catholique

Après avoir affirmé que les droits de l’homme sont enracinés dans la dignité de l’homme, le Vatican définit sa conception de ces droits. « D’après l’enseignement catholique, les droits de l’homme ne comprennent pas seulement des droits civiques et politiques, mais aussi des droits économiques… tous ont droit à la vie, à la nourriture, au vêtement, à un logement, au repos, aux soins médicaux, à l’éducation, et à un emploi. »[5]  Mais la Bible ne parle pas de droits. De la première à la dernière page, on y cherchera en vain la notion de « droits » ou de « privilèges ». Au contraire, elle définit comme suit ce qui est bon pour l’homme : « Voici celui sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Ésaïe 66:2). Dieu se penche sur celui qui se reconnaît pauvre en esprit, qui a le cœur contrit à cause de son péché, et qui tremble à sa Parole. La grâce de Dieu amène des hommes à se repentir d’avoir revendiqué de prétendus droits, et à accepter la vérité biblique qui déclare : « Il n’y a point de juste, non, pas un seul » (Romains 3:10).

Le Vatican fait siennes les théories des gouvernements socialistes

Il ne cesse d’affiner la doctrine sociale catholique afin d’étendre les pouvoirs de la papauté. Revendiquant pour elle-même une autorité spirituelle et morale, l’Église catholique fait connaître son opinion concernant les devoirs d’un gouvernement civil par la déclaration suivante :

« La société dans son ensemble, agissant par les institutions publiques et privées, a pour devoir moral de promouvoir la dignité humaine et de protéger les droits de l’homme. Incontestablement, c’est là le devoir des institutions privées, mais c’est aussi l’un des principaux devoirs du gouvernement [car]…les droits de l’homme représentent les conditions minimales pour que la vie en société soit possible. D’après l’enseignement catholique, les droits de l’homme ne comprennent pas seulement des droits civiques et politiques, mais aussi des droits économiques. Comme l’a déclaré le Pape Jean XXIII, ‘tous ont droit à la vie, à la nourriture, au vêtement, à un logement, au repos, aux soins médicaux, à l’éducation, et à un emploi’.[6]

L’Église catholique assigne au gouvernement civil un rôle qui va bien au-delà de celui que définit l’Écriture. Cette dernière enseigne que le gouvernement civil a pour but de réfréner les comportements mauvais. « Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal » (Romains 13:3,4). Nous devons donc obéir à notre gouvernement civil afin d’éviter l’anarchie et le chaos. Mais c’est à l’individu de procurer à sa propre famille la nourriture, le vêtement, un logement, l’éducation, et les soins médicaux, etc. Comme l’affirme l’Écriture, « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8). L’Église papale contrecarre ce précepte en affirmant que l’individu a « droit » à ces avantages. De plus, le Vatican proclame avec insistance que c’est aux institutions privées et aux gouvernements civils de les fournir : dans sa conception du gouvernement civil, l’Église papale préconise une politique socialiste. Le Vatican espère parvenir ainsi à jouer un rôle de surveillance dans la société, sur le plan national et international.

Le Vatican fait la promotion du « bien commun » en vue du collectivisme d’état

La notion de « bien commun » fait partie intégrante de la doctrine sociale catholique. Le catholicisme définit le « bien commun » de la manière suivante :

« Le bien commun ne consiste pas dans la simple somme des biens particuliers de chaque sujet du corps social. Étant à tous et à chacun, il est et demeure commun, car indivisible et parce qu’il n’est possible qu’ensemble de l’atteindre, de l’accroître et de le conserver… De fait le bien commun peut être compris comme la dimension sociale et communautaire du bien moral. »[7]

Une telle déclaration implique que nul ne possède pleinement le moindre avoir, la moindre possession, le moindre bien. Ailleurs, il est officiellement précisé que tout bien, toute propriété privée fait l’objet d’une régulation pour que le premier bénéficiaire soit toujours « le bien commun ».[8] De plus, le Catéchisme de l’Église Catholique déclare :

« Il revient à l’État de défendre et de promouvoir le bien commun de la société civile. Le bien commun de la famille humaine tout entière appelle une organisation de la société internationale. »[9]

En s’alignant sur les courants socialistes actuels, le Vatican espère s’assurer une influence grandissante sur le plan politique, économique, et social dans les milieux séculiers. Son ambition est d’exercer le pouvoir à tous les niveaux, surtout au plan international. Paul VI déclarait, dans un paragraphe intitulé « Vers une autorité mondiale efficace » de son encyclique « Populorum Progressio »

« Cette collaboration internationale à vocation mondiale requiert des institutions qui la préparent, la coordonnent et la régissent, jusqu’à constituer un ordre universellement reconnu. »[10]

La doctrine sociale catholique aboutit à un collectivisme de type marxiste, au sein duquel chaque personne reçoit une part égale du « bien commun », en fonction de ce qui passe pour être sa dignité humaine et son droit. Cette doctrine tend à faire dépendre tout un chacun du gouvernement civil, sans le rendre responsable de sa vie et de ses choix comme le veut la Bible. Jamais la Bible n’appelle les chrétiens à se tourner vers le gouvernement pour vivre : elle leur demande au contraire de se tourner vers Dieu qui pourvoit aux besoins des siens. « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ?… Votre Père céleste sait que vous en avez besoin » Matthieu 6:31, 32. « Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? » (Hébreux 13:5-7). Mais s’il est possible de discréditer la Bible, comme cela se fait pratiquement partout dans les universités occidentales depuis les années soixante, et si on pervertit l’Évangile, alors à nouveau l’Église catholique sera en mesure, auprès des nations séculières, de se faire passer pour l’autorité morale internationale qu’elle aspire à être.

Le mode d’action du système socialiste du Vatican

L’Église romaine cherche à appliquer ses principes socialistes en exerçant un pouvoir en tant que système religieux ayant statut d’état et possédant un gouvernement civil. En tant que système religieux, elle peut commander à une « cinquième colonne » au sein de nombreuses nations. Par son action en tant que puissance civile, la Rome papale est capable d’influencer considérablement les autorités civiles et la politique civile de bien des nations et de bien des organismes internationaux. L’Église de Rome a établi 179 accords juridiques avec les nations de par le monde. Ces accords, appelés « concordats », assurent à l’Église catholique le droit de définir la religion et le culte pour les Catholiques dans une nation souveraine donnée. Ils garantissent aussi au Vatican le droit de définir les doctrines, d’organiser une éducation catholique, de négocier des lois concernant la propriété, de nommer les évêques, d’imposer les lois catholiques sur le mariage et les annulations de mariage. Ainsi, le Vatican utilise les gouvernements civils pour faire avancer son propre programme.

Les Catholiques sont obligés de promouvoir ce système socialiste

Le Dr. Rahe fait également remarquer que depuis longtemps, il n’a jamais entendu dispenser d’enseignement moral par le prêtre de sa paroisse catholique ; ce dernier prêche le socialisme. C’est en effet le cas. L’autorité centrale de l’Église catholique a décrété que cette doctrine sociale doit être enseignée à tous les Catholiques, et que ces derniers doivent la répandre partout, en toute situation, tant sur le plan personnel que sur le plan politique. Selon l’Église catholique, tel est en particulier le devoir des laïcs catholiques. Voilà pourquoi on leur inculque cette doctrine. Et puisque cette doctrine sociale fait partie de la théologie de l’Église catholique, ses fidèles sont tenus de la croire sous peine d’excommunication.

Décidément, le programme du Vatican pour les Etats-Unis est de faire abandonner à ce pays sa Constitution pour l’amener au socialisme. Les évêques des USA l’ont clairement affirmé en 1995 :

«  Une de nos propositions, dans notre lettre pastorale, est qu’il est temps de vivre une « Nouvelle Expérience Américaine » : de mettre en place des droits économiques, d’étendre le partage du pouvoir économique, de prendre des décisions économiques mieux subordonnées au bien commun. Cette nouvelle expérience peut engendrer de nouvelles structures de partenariat économique, elle peut élargir la participation à des entreprises au plan régional, au plan de la nation tout entière, et au-delà des frontières. »[11]

Dans sa Providence, Dieu a préservé l’Europe et l’Angleterre lors de la Réforme du seizième siècle par la proclamation de l’Évangile, et grâce à la publication de la Bible. Au dix-septième siècle, des milliers de chrétiens bibliques, menacés de persécution par l’Inquisition meurtrière de la papauté, ont fui vers des terres nouvelles pour trouver la liberté de conscience et pour établir des gouvernements civils influencés par la Bible. Aujourd’hui, s’il s’avère possible d’effacer du monde occidental l’autorité de la Bible et de l’Évangile de Jésus-Christ, l’Église catholique, cet état-nation qui est en même temps une religion redeviendra capable d’asservir l’Occident.

Conclusion

À la lumière de la Bible, il nous faut évaluer ces machinations que sont les enseignements sociaux catholiques romains et leur mise en pratique. L’Église catholique a officiellement apostasié au Concile de Trente en 1547 le jour où elle a renié l’Évangile.[12] Cependant, l’Évangile demeure « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit…parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu » (Romains 1:16). Le message central de l’Évangile demeure inchangé : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6 :29). Le Seigneur Dieu nous redit dans sa Parole écrite : « Oh ! Si mon peuple m’écoutait…et marchait dans mes voies ! En un instant je confondrais leurs ennemis, je tournerais ma main contre leurs adversaires » (Psaume 81:13,14). Il nous donnera la victoire sur les ennemis de l’Évangile et de la vie chrétienne si nous l’écoutons et si nous marchons dans ses voies. Dieu notre Seigneur prend plaisir à ce que nous le servions. Nous sommes incomparablement bénis si nous adhérons à lui et sa vérité biblique. De plus, nous voyons œuvrer sa providence qui fait porter du fruit à la louange et à la gloire de son Nom !


[1] http://ricochet.com/main-feed/American-Catholicism-s-Pact-With-the-Devil  accédé le 15/02/2012

[2] Compendium de la doctrine sociale de l’Église,  Para. 67

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_c ompendio-dott-soc_fr.html

[3] Compendium de la doctrine sociale de l’Église, Para. 69

[4] Voir ompendio-dott-soc_fr.html , Chapitre trois, La personne humaine et les droits humains, IV, Les droits humains, a. La valeur des droits humains, Para. 153, accédé le 25/02/12

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_c

[5] Catéchisme de l’Église catholique, § 405, Éditions Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie Éditrice Vaticane, Paris, 1998.

Lettre pastorale des évêques des Etats-Unis : Economic Justice for All : Catholic Social teaching and the US Economy, Section 17, http://www.usccb.org/upload/economic_justice_for_all.pdf. accédé le 17/02/12.
Caractères gras ajoutés.

[6] Economic Justice for All, Section 18, http://www.osjspm.org/document.doc?id=94

[7] Compendium, Section 164.

[8] Compendium, Sections 177 et 178.

[9] Catéchisme, § 1927.

[10] Encyclique Populorum Progressio, http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/encyclicals/documents/hf_pvi_enc_26031967_populorum_fr.html

[11] Economic Justice for All, paragraphe 21.

[12] Décrets sur la Justification du Concile de Trente: 6e session, ch. 16, canon XII, 13 janvier 1547 : « Si quelqu’un dit que la foi justifiante n’est autre chose que la confiance en la divine miséricorde, qui remet les péchés à cause de Jésus-Christ; ou que c’est par cette seule confiance que nous sommes justifiés : Qu’il soit anathème [maudit]. » http://www.jesusmarie.com/concile_de_trente.html

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