Aux lecteurs

Chers amis,

Aujourd’hui, le sens véritable de l’Evangile est souvent bien mal compris par de nombreux Evangéliques.  C’est aux Etats-Unis que le problème a commencé, mais il affecte à présent les Evangéliques de France et des autres nations francophones. Non seulement on passe à côté du message véritable de l’Evangile, mais encore le faux œcuménisme avec les Catholiques engendre de fausses doctrines.  On en arrive à faire figurer dans des documents signés par des Evangéliques l’enseignement officiel de la Rome papale.

L’article ci-dessous traite de questions cruciales pour la France et les autres nations francophones.  L’unique remède à ces maux manifestes se trouve dans l’Evangile véritable, qui est clairement expliqué dans la dernière partie de l’article.

Veuillez faire connaître cet article à d’autres, notamment en Afrique.  Si vous en avez la possibilité, veuillez l’afficher sur votre site Internet, ou le signaler par un lien vers les pages figurant sur notre site à l’adresse:  https://bereanbeacon.org/fr

Bien à vous, dans la grâce et la vérité du Seigneur,

Richard Bennett

Les Nouveaux Evangéliques

A l’heure actuelle, beaucoup d’Evangéliques comprennent bien mal ce qu’est le véritable Evangile.  C’est pourquoi, sacrifiant leur héritage, de nombreux “Nouveaux

Evangéliques” s’en retournent à grands pas vers Rome. (1).  Le quotidien “The New York

Times” du 30 mai 2004 publie un article sur cette alliance qu’on appelle “ECT”, “Evangelicals and Catholics Together” (Evangéliques et Catholiques Ensemble) (2) et présente ce mouvement  comme un facteur qui donne un nouveau visage au christianisme.

Timothy George, un Réformé et un chef de file du “Founders Movement” (3) cautionne sans réserve ECT.  Ses écrits en témoignent, et ses diverses activités constituent la mise en œuvre de son approbation.  Mais son plus grand succès est d’avoir fait adopter la philosophie de ECT par le magazine et le site Internet de Reformation and Revival  suite à une conférence avec John Armstrong.  Ce ministère porte maintenant un nouveau

nom: “ACT 3”.  Le site Internet explique ce sigle en ces termes: “ADVANCING THE CHRISTIAN TRADITION IN THE THIRD MILLENNIUM” (Marche en avant de la tradition chrétienne pour le troisième millénaire.)  Timothy George ne se borne pas à soutenir l’Eglise catholique; il acclame aussi Ratzinger, le Pape Benoît XVI.

Mark Noll et Carolyn Nystrom sont les auteurs d’un livre intitulé: Is the

Reformation Over?  An Evangelical Assessment of Contemporary Roman Catholicism (La Réforme appartient-elle au passé?  Une évaluation du catholicisme romain actuel dans une perspective évangélique).  Cet ouvrage cherche à saper tout ce qui constitue l’Evangile véritable.  Ce même Mark Noll est l’un des signataires de ECT.

Il existe aussi un nouveau mouvement appelé Christian Churches Together

(Eglises chrétiennes ensemble).  Participent à ce mouvement les Eglises dites “historiques”, y compris l’Eglise catholique.  Ce mouvement bien organisé poursuit les mêmes buts que ECT.  Plus redoutable encore est le Coming Home Network (Réseau pour le Retour à la Maison) qui a pour but déclaré “d’apporter un soutien fraternel et des encouragements aux pasteurs et aux laïcs des autres traditions (protestantes, orthodoxes, etc.) qui sont en route vers l’Eglise catholique romaine ou se sont déjà convertis à elle”.  Pendant ce temps; la “Commission Internationale Anglicane-Catholique romaine” (ARCIC) continue de se fortifier et de bénéficier de la caution de ECT.

L’Evangile lui-même fait l’objet d’attaques de la part d’anciens Presbytériens apostats. Certains d’entre eux ont même rejoint le catholicisme romain. Ils défendent à plein temps le catholicisme par leurs livres, leurs conférences, leurs enregistrements vidéo et leurs sites Internet.  Ce sont par exemple Scott Hahn, Jeff Cavins, Larry Lewis, Marcus Grodi, et Gerry Matatics, pour n’en nommer que quelques-uns.

En outre de très nombreuses églises s’ouvrent toutes grandes au mouvement “Emergent” et à “la prière contemplative”.  Humainement parlant, ces courants remportent de grands succès; mais si on les examine à la lumière de la Bible, on voit qu’ils contredisent l’Evangile de la Grâce.  Pour être en mesure d’apporter des réponses bibliques à ces aberrations-là et à bien d’autres encore, il nous faut absolument connaître l’Evangile véritable.  Seul cet Evangile nous permet d’être justifiés en Christ devant le Dieu Très Saint.

L’Evangile véritable

Depuis des siècles, les Evangéliques affirment que l’être humain pécheur est justifié devant le Dieu Très Saint par la foi seule et en Christ seul.  Voilà ce qu’affirment la Confession de Foi de la Rochelle (1571), la Confession de Foi de Westminster (1646), la Confession de Foi Baptiste (1689), et la Confession de Foi de Philadelphie adoptée par l’Association Baptiste en 1742.

La justification est un acte de Dieu par lequel des êtres humains pécheurs sont justifiés devant Lui en Christ Jésus.  Cette justification est un acte déclaratif de Dieu.  Dieu déclare qu’un individu est rendu parfaitement juste en Christ.  Cet acte judiciaire divin ne repose aucunement sur ce qui est en l’homme, mais uniquement sur la vie parfaite et la mort sacrificielle du Seigneur Jésus-Christ.  Le Sauveur a vécu une vie exempte du moindre péché; sur la croix Il a subi la juste condamnation que demandaient tous les péchés de Son peuple.  Tout au long de l’histoire, les Evangéliques ont été d’accord avec l’Apôtre Paul: “Quant à celui qui ne fait pas d’œuvre, mais croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée comme justice” (Romains 4:5).

Se dire “Evangélique”, c’est professer une entière adhésion à l’Evangile de Christ tel que les Ecritures le proclament.  L’Evangile véritable exige qu’on se sépare de tous ceux qui prêchent un autre Evangile.  Comme le déclare l’Apôtre, “Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème.  Nous l’avons dit précédemment, et je le répète maintenant: si quelqu’un vous annonce un Evangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!” (Galates 1:8-9).  Si on refuse cette séparation, le terme “Evangélique” perd toute signification.  Le “Nouvel Evangélisme”, qui consent au compromis et accepte un autre évangile gagne du terrain un peu partout depuis le début de la décennie 1960.  En quelques décennies, le monde évangélique est devenu méconnaissable.  L’ouvrage d’Iain Murray, Evangelicalism Divided, aux Editions “Banner of Truth” (2000), traite de ces changements en profondeur.

Les deux premières Conférences Nationales des Evangéliques anglicans se sont tenues en Grande-Bretagne: à Keele en 1967, puis à Nottingham en 1977.  Elles ont été conçues pour lancer et pour propager la nouvelle politique œcuménique des Evangéliques anglicans.  Les Nouveaux Evangéliques désiraient s’unir aux Anglicans ritualistes, dont les doctrines et les pratiques sont essentiellement catholiques romaines.  Ces Anglicans étaient des libéraux qui pensaient que la Bible était entachée d’erreurs.

Les chefs de file des Evangéliques, dont John Stott et J. I. Packer cautionnèrent les déclarations de ces Nouveaux Evangéliques.  John Stott, qui présida la première Conférence à Keele, déclara explicitement que cette Conférence acceptait non seulement les Anglo-Catholiques et les libéraux, mais encore les Catholiques romains.  “Tous ceux qui confessent le Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et Sauveur selon les Ecritures, et qui par conséquent cherchent à accomplir ensemble leur vocation commune à la gloire du seul Dieu Père, Fils, et Saint-Esprit ont le droit d’être considérés comme chrétiens, et c’est à ce titre que nous désirons parler avec eux.”

La Conférence de Nottingham alla encore plus loin que celle de Keele, mettant le sceau de son approbation sur le compromis formulé précédemment.  Elle accorda sa caution et ses éloges au mouvement charismatique.  C’est à Nottingham que David Watson déclara que la Réforme avait été “une des plus grandes tragédies dans l’histoire de l’Eglise”.

Cependant la trahison la plus notable de la véritable foi évangélique eut lieu aux Etats-Unis en 1994, dix-sept ans après la Conférence de Nottingham en Grande-Bretagne. A la fin du mois de mars 1994, vingt Evangéliques très en vue et vingt Catholiques tout aussi connus publièrent un document intitulé: “Evangéliques et Catholiques Ensemble: la Mission Chrétienne pour le Troisième Millenium” (ECT).

Les deux principaux instigateurs de cette entreprise étaient Charles Colson et Richard John Neuhaus, un ancien pasteur luthérien devenu prêtre catholique romain.  Ils s’étaient mis au travail en septembre 1992.  Larry Lewis, du Comité des Missions Intérieures de la Convention Baptiste du Sud, Jesse Miranda des Assemblées de Dieu,

John White de Geneva College et de l’Association Evangélique nationale, et d’autres (notamment deux Jésuites, Avery Dulles et Juan Diaz-Vilar) aidèrent Colson et Neuhaus à rédiger le document.  Richard John Neuhaus fit savoir que le Cardinal Idris Cassidy, qui dirige le Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité Chrétienne, les avait “très activement soutenus tout au long de leurs travaux”.  Parmi les signataires évangéliques, on relève les noms de  J. I. Packer, de feu Bill Bright (de “Campus Crusade for Christ”), de Mark Noll de Wheaton College, et de Pat Robertson du “700 Club”.  Parmi les signataires catholiques se trouvent des personnalités très en vue comme le Cardinal John O’Connor (aujourd’hui décédé), l’Archevêque Sevilla, L’Archevêque Stafford, et l’Evêque Francis George, à présent Archevêque de Chicago.

L’Evangile selon ECT

Les signataires de ECT ne font pas de difficultés pour admettre que certaines différences “ne peuvent être résolues dans le cadre de ce document”.  Cependant, motivés par le désir de faire face ensemble à certaines questions morales graves, les auteurs de ECT déclarent explicitement que les Evangéliques et les Catholiques sont un en Christ, et que tous sont véritablement chrétiens.

L’élément le plus trompeur de ce long document, c’est sa déclaration sur l’Evangile. Voici la déclaration qui selon les signataires ressemble d’aussi près que possible à l’Evangile de Christ: “Nous affirmons ensemble que nous sommes justifiés par la foi à cause de Christ.  Une foi vivante, agissante par l’amour, n’est rien de moins que l’amour de Christ” (p. 5).

Une déclaration conforme à la Bible serait formulée ainsi: “Nous affirmons ensemble que nous sommes justifiés par la foi seule,  par la grâce seule, et en Christ seul.”  Le mot “seul” indique que la justice parfaite de Christ, et elle seule, suffit aux yeux du Dieu Très Saint pour justifier des pécheurs souillés (4).

Mais définir en ces termes la justification reviendrait à exclure les sacrements catholiques et les prêtres qui en ont le contrôle.  Or pour les Catholiques, prêtres et sacrements sont indispensables.  Aussi a-t-il fallu ôter quelque chose à l’Evangile de Christ en excluant le terme “seul”.  Par ailleurs, il a fallu ajouter à l’Evangile.  ECT ajoute un élément qui redéfinit la foi: “la foi vivante, agissante par l’amour”.  Une “foi vivante” inclut les œuvres, et en particulier, pour les Catholiques, le baptême.  L’enseignement officiel actuel de l’Eglise de Rome atteste de ce fait: “La vérité révélée…a été dès les origines à la racine de la foi vivante de l’Eglise, principalement au moyen du Baptême”  Catéchisme, § 249 (5).

Cette addition à la foi est identique à celle que celle que proclama l’Eglise Catholique au Concile de Trente en 1547: “Car la foi, à moins qu’on ne lui ajoute l’espérance et la charité, ne nous unit pas parfaitement à Christ, et ne fait pas de nous un membre vivant de son corps…” (6).  La théologie de l’Eglise romaine revient toujours à ce concept de “foi vivante” de manière à y inclure “la justice qui s’obtient par les œuvres”, et surtout par ses propres sacrements, qu’elle déclare indispensables au salut (7).

Les Nouveaux Evangéliques qui ont signé ECT se sont donc alignés sur la définition catholique romaine de “la foi agissante par l’amour”.  Ils ont été d’accord pour ajouter à l’Evangile un élément qui en annule le message.  Cautionner ainsi l’enseignement Catholique romain, c’est donc nier l’enseignement limpide de la Sainte Ecriture: “Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés – non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde” (Tite 3:4-5).

Les effets néfastes de ECT

L’effet le plus dévastateur de ce compromis des Nouveaux Evangéliques quant à l’Evangile, c’est le coup d’arrêt qu’il donne à l’évangélisation des Catholiques dans le monde entier.   Si on accepte ce compromis, alors les Eglises bibliques s’abstiendront de présenter l’Evangile aux Catholiques.  L’impact de ce compromis est déjà sensible dans l’Eglise véritable dans les pays catholiques du Tiers-monde: en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, et en Afrique;  c’est le cas aussi en Espagne, au Portugal, et aux Philippines.

Si ce mouvement anti-évangélique suit son cours, il affaiblira l’œuvre des missions et de  l’évangélisation.  Or c’est justement la politique préconisée par les signataires d’ECT, car ils déclarent: “Il n’est ni théologiquement légitime ni prudent de la part d’une communauté [église] chrétienne de faire du prosélytisme [d’évangéliser] parmi les adhérents actifs dans une autre communauté chrétienne” (8).  Depuis quand est-il théologiquement illégitime de dénoncer l’erreur et l’hérésie?

Un autre document conforte et cautionne Rome

Le 12 novembre 1997 un second document intitulé “The Gift of Salvation” (Le Don du Salut) fut signé et diffusé par des leaders évangéliques et catholiques.  On l’appelle: “Evangéliques et Catholiques Ensemble II”, ou ECT II.  Il a pour but déclaré de manifester “la foi commune” des Evangéliques et des Catholiques romains qui se reconnaissent réciproquement comme “frères et sœurs en Christ.”  Il a paru pour la première fois dans le numéro du 8 décembre 1997 de Christianity Today.   Dans ce document les signataires catholiques (parmi lesquels se trouvent Richard John Neuhaus et Avery Dulles S.J.) se définissent comme “des Catholiques scrupuleusement fidèles à l’enseignement de l’Eglise catholique”.  La doctrine catholique romaine de “la justice conférée” est appelée “Evangile”.  A présent, donc, les Nouveaux Evangéliques s’unissent non seulement pour obscurcir le message de la justification de l’Evangile, mais encore pour cautionner en termes particulièrement savants la doctrine romaine de la justice conférée intérieurement.

Un reniement délibéré de l’Evangile

Ce deuxième document œcuménique précise: “La justification est un élément central dans le message du salut selon l’Ecriture, et elle a fait l’objet de nombreux débats entre Protestants et Catholiques.”   Ensuite il affirme que les signataires sont parvenus à un accord, dont ils rendent compte en ces termes:

“Nous sommes d’accord pour affirmer que la justification ne se gagne pas par nos œuvres bonnes ou par nos mérites; elle est entièrement un don de Dieu; elle est conférée par la pure grâce du Père, par l’amour qu’il nous porte en son Fils qui a souffert pour nous et qui est ressuscité des morts pour notre justification.  Jésus a été “mis à mort pour nos transgressions et ressuscité des morts pour notre justification” (Romains 4:25).  Dans la justification, Dieu, se fondant sur la seule justice de Christ déclare que nous ne sommes plus ses ennemis rebelles, mais ses amis pardonnés, et en vertu de sa déclaration il en est ainsi.”

Le point à examiner est celui qui est clairement affirmé dans la première phrase: “Nous sommes d’accord pour affirmer que la justification… est conférée par la pure grâce du Père.”  Seul un examen attentif permet de comprendre le sens et la grammaire de ces deux phrases centrales: … elle [la justification] est entièrement un don de Dieu; elle est conférée [et non “imputée”] … et en vertu de sa déclaration [la déclaration de Dieu] il en est ainsi [cette justification est conférée].

C’est là l’enseignement catholique traditionnel. Remplacer l’expression biblique “justice imputée” par l’expression catholique “justice conférée” revient à écarter l’autorité des Ecritures en matière de justification.  Depuis le Moyen Age, l’Eglise catholique fait une différence entre l’idée d’une justice imputée et l’idée thomiste de la grâce divine conférée en tant que qualité de l’âme.  Depuis le Concile de Trente, l’Eglise Catholique condamne la doctrine biblique de la justification par la foi seule.

Aujourd’hui non seulement les dogmes de l’Eglise catholique confirment l’enseignement du Concile de Trente, mais encore ils déclarent que de tels conciles sont infaillibles (9).  Le Concile de Trente proclame la malédiction suivante: “Si quelqu’un dit que la grâce n’est pas conférée ex opere operato par ces sacrements de la loi nouvelle, mais que la seule foi en la promesse divine suffit pour obtenir la grâce, qu’il soit anathème” (10 ).

Il est dans la logique de Rome de maudire ainsi ceux qui s’attachent à “la justification par la foi seule”, et à “la justification imputée”, car il y des concessions que l’Eglise romaine ne peut pas faire.  Pour elle, la justification n’est pas un acte ponctuel, unique, et immédiat, accompli par Dieu et s’obtenant seulement par la foi.   Rome enseigne au contraire que ce sont ses sacrements qui confèrent continuellement la grâce; ainsi elle se rend indispensable en déclarant qu’elle est elle-même le seul canal par lequel le fidèle puisse être rendu juste intérieurement.  C’est ce qu’enseigne son Catéchisme: “La justification est accordée par le Baptême, sacrement de la foi.  Elle nous conforme à la justice de Dieu qui nous rend intérieurement justes par la puissance de sa miséricorde” (11).   Etant donné que la justification intérieure, prétendument conférée par le baptême, se situe dans la personne du fidèle et non en Christ, elle peut être perdue, et il peut être nécessaire de la conférer à nouveau maintes fois.  D’où cette déclaration officielle de Rome: “… le sacrement de Pénitence offre une nouvelle possibilité de se convertir et de retrouver la grâce de la justification.  Les Pères de l’Eglise présentent ce sacrement comme 'la seconde planche [de salut] après le naufrage qu’est la perte de la grâce’“ (12).  Rome a besoin de cette “justification conférée” car elle prétend que les effets de ses sacrements sont l’œuvre du Saint-Esprit.  Elle affirme que “la grâce sacramentelle” est “la grâce de l’Esprit Saint donnée par le Christ et propre à chaque sacrement” (13).

Cette assimilation de “la grâce sacramentelle” à “la grâce de l’Esprit Saint” est un blasphème prétentieux contre le Dieu Très Saint.  Aucun rituel d’église ne peut être assimilé à la grâce de l’Esprit Saint.  Dans toutes Ses opérations, l’Esprit de Dieu est absolument souverain.  Il est libre d’agir ou de ne pas agir quand le Baptême ou le Repas du Seigneur sont administrés conformément à la Bible; mais en aucun cas Sa puissance ne peut être identifiée à un rituel ecclésial.

L’Eglise catholique romaine persiste à utiliser le verbe “conférer” parce qu’elle cherche à remplacer par ses sacrements la grâce souveraine du Saint-Esprit.  L’idée que les sacrements confèrent automatiquement la grâce du Saint-Esprit est au cœur même de la Rome papale.   Pourtant l’Ecriture Sainte proclame que le Saint-Esprit est infini, souverain, tout-puissant, et pleinement suffisant pour convaincre de péché un être humain et pour le faire entrer directement dans la vie nouvelle en Christ Jésus: “Il convaincra le monde de péché, de justice, et de jugement” (Jean 16:8).   Cependant Rome ne renoncera pas à l’idée que la grâce est “conférée”, car pour elle ses sacrements sont “nécessaires au salut”.  Sans ses sept sacrements, elle n’aurait plus rien à faire en tant qu’Eglise dans la vie des fidèles.

Les arguments invoqués par “Evangéliques et Catholiques Ensemble”

L’apologie la plus sérieuse de “ Evangéliques et Catholiques Ensemble” se trouve dans l’ouvrage qui porte le même titre: Evangéliques et Catholiques Ensemble: Vers une Mission Commune.  Ci-dessous, pour éviter toute confusion entre le livre et le document, nous désignerons le livre par son sous-titre: Mission Commune.  Les architectes d’ECT avaient pleinement conscience des différences cruciales entre l’Evangile des Evangéliques et celui des Catholiques, mais ils ont choisi de ne pas en tenir compte.

Dans Mission Commune, J. I. Packer écrit: “Ni les Evangéliques ni les Catholiques romains ne peuvent stipuler que les vues qui sont les leurs, et que ne partagent pas leurs partenaires, doivent être tenues pour fondamentales dans notre partenariat à l’heure actuelle.  C’est pourquoi ECT renonce à la précision protestante concernant la doctrine de la justification ainsi qu’à la corrélation entre conversion et nouvelle naissance…” (14).

Le caractère anti-biblique de ce compromis est clairement reconnu un peu plus haut quand Packer écrit dans ce même ouvrage: “L’enseignement de Rome obscurcit  l’Evangile et même le déforme de façon tragique, anti-spirituelle, et anti-pastorale… (15)  Il poursuit: “Les désordres doctrinaux officiels de Rome, en particulier sur la justification, le mérite, et le caractère sacrificiel de la messe obscurcissent l’Evangile au point que si un jour, dans un geste d’unité on m’invitait à une messe, (mais bien sûr, cela ne se produira ni aujourd’hui, ni demain, car je suis protestant) je ne me sentirais pas libre d’accepter (16).

Vers la fin du même article, Packer fait état de ces maux que sont “l’humanisme, le matérialisme, l’hédonisme et le nihilisme”.   Pour rebâtir un consensus chrétien, il propose de “ne pas permettre à des divergences familiales à propos du salut et de l’Eglise de nous empêcher d’agir ensemble pour chercher à re-christianiser le milieu nord-américain…” (17) Sous la plume de l’auteur de Knowing God, quels propos stupéfiants!  Naguère, l’Evangélique orthodoxe J. I. Packer parlait en ces termes de sola fide, de la doctrine de la justification par la foi seule: “Comme Atlas, à elle seule elle porte tout un monde sur ses épaules, cette connaissance évangélique de la grâce qui sauve!”  Voilà qu’aujourd’hui cette même foi salvatrice est réduite au rang de “divergence familiale à propos du salut”.  Dans un article rédigé en 1994, Packer dit que sola fide “est un paragraphe en petits caractères”.

En écartant cette question cruciale qu’est la justification par la grâce seule, par la foi seule, en Christ Jésus seul, Packer se situe dans le droit fil des pratiques de l’Eglise de Rome.  Sola fide, la foi seule, est le sujet qui opposait Paul aux judaïsants, et les Réformateurs aux Catholiques romains de leur temps.  C’était la question brûlante, la raison même pour laquelle tant de milliers d’Evangéliques ont donné leur vie sur le bûcher: Jean Hus, William Tyndale, John Rogers, Hugh Latimer, Nicholas Ridley, Anne Askew, John Bradford et John Philpot pour n’en nommer que quelques-uns.

Le désir ardent du véritable Evangélique est “d’être trouvé en lui, non avec une justice qui serait la mienne et qui viendrait de la loi, mais avec la justice qui est obtenue par la foi en Christ, une justice provenant de Dieu et fondée sur la foi” (Philippiens 3:9).  Depuis toujours c’est là le cœur de l’Evangile.  Cette composante cruciale, fondamentale, Packer la ravale au rang de “divergences familiales sur la question du salut”, ou la qualifie de “paragraphe en petits caractères”.  Non, la justice du Christ Jésus est le joyau de la couronne de l’orthodoxie, la doctrine centrale de la vérité telle que le Seigneur la révèle maintes fois dans les pages de Sa Parole écrite.

J.I. Packer a choisi de renier précisément la doctrine qui était autrefois, selon lui, comme Atlas portant tout un monde sur ses épaules.  Ainsi il renie l’importance que les Ecritures accordent à la doctrine de sola fide.   Il renie du même coup l’histoire de la Réforme et ces Evangéliques qui au temps de l’Inquisition catholique donnèrent leur vie, non à cause de “divergences familiales sur la question du salut”, mais parce qu’ils avaient mis leur foi en Christ Jésus seul.

Serait-il inutile de se séparer à cause de l’Evangile?

Dans le même ouvrage, Richard Neuhaus persiste et signe: “Si à la fin du vingtième siècle, dit-il, il n’est pas nécessaire de se séparer à cause de l’Evangile, cette séparation ne se justifie pas” (18).   En fait cela revient à affirmer qu’il n’a plus de rapport entre l’Evangile et l’unité chrétienne.  Apparemment, c’est bien là l’idée que veut faire passer le document ECT de 1994, et aussi le document “Le don du salut” de 1997.  Si les Evangéliques véritables ne s’opposent pas à cette attaque odieuse contre l’Evangile,  ils pourraient bien finir, eux et leurs enfants, par mettre en pratique ces paroles anti-bibliques de Neuhaus: “Il n’est pas nécessaire de se séparer à cause de l’Evangile, cette séparation ne se justifie pas.”  Gober ce mensonge selon lequel la séparation à cause de l’Evangile est injustifiée conduira logiquement à accepter que les églises courbent l’échine et se soumettent à l’Eglise de Rome.  Depuis toujours, c’est là le but avoué de l’Eglise catholique romaine, et ses documents sont là pour le prouver.   L’argument de Neuhaus est le suivant: “Déclarer que [la justification par la foi seule]  fait la différence entre une Eglise qui tient et une Eglise qui s’effondre, en excluant d’autres formulations de l’Evangile, c’est établir une doctrine sectaire” (19).

Cet argument n’affirme pas seulement que le véritable Evangile de la grâce a cessé d’être indispensable: il traite aussi cet Evangile de “doctrine sectaire”.  Neuhaus révèle par là l’intention des Catholiques qui avec des Evangéliques ont planifié et fomenté tout ce compromis fallacieux.  Le but est de faire croire que le véritable Evangile de la grâce reçu par la foi en Jésus-Christ n’a plus de raison d’être, et de faire accepter comme authentiquement chrétien l’évangile catholique du salut par les œuvres.  Or cet évangile-là n’en est pas un; pourtant il plaît à l’homme naturel.  Aujourd’hui cette phrase de Charles Haddon Spurgeon est d’actualité encore plus que lorsqu’elle fut écrite: “Celui qui releva Jéricho fut maudit; mais cette malédiction s’applique à plus forte raison encore à l’homme qui s’efforce de restaurer la papauté au milieu de nous. Aux temps de nos pères ces remparts gigantesques furent renversés par la puissance de leur foi, par leurs efforts persévérants, et par le son de leurs trompettes proclamant l’Evangile…”

La trompette qui proclame l’Evangile, voilà justement la question.  Les signataires catholiques et évangéliques de ECT I et II commencent par annoncer le faux message de Rome, puis pour défendre leurs écrits, ils déclarent que l’Evangile de Christ est une question de “querelle familiale”, et même “une doctrine sectaire”.

Mise en pratique de l’Evangile

Ce qui fait la grandeur des Evangiles, c’est que chacun d’eux élève la Personne et l’œuvre du Christ Jésus.  Celui-ci est le Chef suprême de Son Eglise.  Dans les Evangiles, on L’appelle le Christ, c’est-à-dire Celui qui a reçu l’onction.  Il est venu pour accomplir une œuvre d’obéissance et pour mourir.  Grâce à Sa mort, Il a reçu pour Lui-même, c’està-dire dans Son humanité, la plénitude perpétuelle du Saint-Esprit.  La Pentecôte a manifesté Sa condition de Prince suprême et de Sauveur, car le Saint-Esprit a alors été répandu en abondance, non pour Lui, mais pour l’Eglise qui est Son corps.  Comme l’a proclamé l’Apôtre Pierre: “Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez”  (Actes 2:33).

Quand nous comprenons vraiment ce qu’est l’Evangile, nous ne pouvons que nous écrier: “Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu’ils revivent!” (Ezéchiel

37:9).  Nous prions pour qu’à nouveau le Christ Jésus soit exalté selon la saine vérité de la Parole, et pour qu’à nouveau nous puissions être témoins d’une abondante effusion de l’Esprit.  Un réveil conforme à la Bible est une communication de vie nouvelle, une communication de vigueur et de puissance à ceux qui forment déjà le peuple de Dieu, et il apporte aussi le don de la vie nouvelle de l’Esprit à ceux qui sont spirituellement morts.  En prenant position avec ardeur pour la vérité biblique, en exaltant le Seigneur JésusChrist, le Chef Souverain de l’Eglise,  nous nous attendons à voir le Seigneur ôter les cœurs de pierre et donner des cœurs de chair, afin que nous Le craignions et Le servions, Lui seul.  Puisse le Seigneur envoyer le souffle de Son Esprit dans cette vallée d’ossements desséchés qu’est le mouvement évangélique actuel.  Puisse-t-Il, dans Sa miséricorde souveraine, nous accorder la grâce et la force de nous mettre debout, et d’être une immense armée qui se sépare de ce monde et  se sanctifie pour le Seigneur!

L’Apôtre Paul dit de tous les chrétiens d’Ephèse qu’ils sont “scellés du Saint-Esprit qui avait été promis” (Ephésiens 1:13).   Pourtant, ces mêmes chrétiens avaient besoin de recevoir l’Esprit en plus grande abondance.   L’Apôtre priait pour eux, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, leur “donne un esprit de sagesse et de révélation qui le leur fasse connaître” (Ephésiens 1:17).  Nous ne prions pas seulement pour obtenir la sagesse et la révélation qui nous fasse connaître le Seigneur, mais avec les Apôtres d’alors, nous disons aussi: “et maintenant, Seigneur… donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole en toute assurance” (Actes 4:29).

Le Seigneur a fait une promesse solennelle qui est pleinement en harmonie avec cette requête: “Quel père parmi vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre? Ou s’il lui demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu du poisson?” (Luc 11:11)  “Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent” (Luc 11:13).  A cause de cette parole, nous restons assurés que nous pouvons nous attendre à recevoir le Saint-Esprit avec une plus grande abondance.

Les grandes périodes d’expansion dans l’Eglise ne sont jamais dues à de nouvelles techniques d’évangélisation, ou à de meilleurs programmes en vue de la croissance de l’Eglise. Elles sont le fruit de la saine doctrine, et elles s’accompagnent d’un intense désir de voir le Saint-Esprit donner la vie à des ossements morts.   Les réveils sont des événements et non des chimères.  C’est surtout l’ignorance de la saine doctrine, et l’ignorance ce que Dieu a accompli au cours de l’histoire, qui engendre une déplorable satisfaction quant à l’état actuel de l’Eglise.  Si nous connaissions le passé, nous saurions nous diriger à l’heure actuelle.

Notre devoir est mettre constamment notre foi en Christ et en Sa Parole.  En Lui se trouve la foi en l’abondance du Saint-Esprit.  Il possède “les sept Esprits de Dieu” (Apocalypse 3:11), et c’est Lui qui dit: “à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent” (Luc 11:13).   Le Père a déjà ordonné qu’en toutes choses Il soit “le premier” (Colossiens 1:18), “car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité” (Colossiens 2:9).

Nous ne devons pas seulement croire avec notre intellect que “nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce” (Jean 1:16); la doctrine véritable veut que nous nous attendions à voir ce verset se manifester par le Saint-Esprit dans notre vie de tous les jours.

Comme le dit l’Apôtre, “là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé. De la sorte, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur” (Romains 5:20-21).

S’il doit y avoir un authentique réveil en ces temps-ci, cela ne pourra se faire que si nous nous conformons aux principes que Dieu Lui-même a donnés pour le réveil.  Si donc son peuple se tient dans la vérité biblique, on verra clairement que la gloire appartient à Dieu seul!

Il est stupéfiant de voir à quel point les Nouveaux Evangéliques s’alignent sur l’apostasie.  Les influences dominantes, à l’heure actuelle, sont “Evangéliques et Catholiques Ensemble”, “Les Eglises Chrétiennes Ensemble”, le “Mouvement du Retour à la Maison [à Rome], et d’autres mouvements apostats.  La sainteté de Dieu, la conviction de péché, la crainte de Dieu, et le message de l’Evangile sont entièrement absents de ces mouvements.  N’acceptons aucun compromis quant à ces précieux fondements de la foi, mais séparons-nous de ceux qui font la promotion de l’hérésie, et luttons “pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes “ (Jude 3).

Les questions à poser

Est-ce que je connais la vérité sur moi-même, à la lumière de la vérité biblique?

Est-ce que je crois ce que les Ecritures me disent?  Est-ce que je crois que je suis pécheur? Jésus-Christ est-Il mon unique espérance?  En effet c’est le Seigneur Jésus-Christ qui sauve les siens de leurs péchés.  C’est Lui qui envoie Son Saint-Esprit.  Est-ce que je peux affirmer que je suis délivré de la puissance du péché?  Quand le Christ Jésus sauve une âme, Il la délivre aussi de la puissance du péché.   En ces temps difficiles qui sont les nôtres, en ces temps de compromis, est-ce que le Saint-Esprit dirige mes actions?   Est-ce que pour moi la Parole de Dieu est le critère de la vérité?   Est-ce j’ai l’assurance de la vie éternelle par la grâce de Dieu?

Si en toute honnêteté vous pouvez répondre à ces questions par l’affirmative, vous comprendrez que vous n’êtes pas condamné par la loi de Dieu, mais que votre confiance est dans le Christ Jésus seul, et en Sa justice seule!  Alors avec l’Apôtre Paul, vous proclamerez avec grande joie que “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici: toutes choses sont devenues nouvelles” (2 Corinthiens 5:17).

Notes:

  1. Le terme “Nouveaux Evangéliques” désigne des Evangéliques qui tiennent les Catholiques romains pour des “frères et sœurs en Christ”, et qui acceptent un prétendu “Evangile” cautionnant le catholicisme. Certains de ces “Nouveaux Evangéliques” cautionnent aussi les Anglicans ritualistes et libéraux. Ce terme n’est pas identique à celui de “Néo-Evangélique”.  Depuis quelque temps on entend par là des Evangéliques qui ont accepté un “Evangile social” et n’estiment pas devoir se séparer des Libéraux (qui croient que la Bible contient des erreurs.)  Les NéoEvangéliques ont donc perdu leur identité de véritables Evangéliques. Certains qualifieront les Evangéliques qui cautionnent les Catholiques de “NéoEvangéliques”, mais mieux vaut parler de “Nouveaux Evangéliques”.
  2. Le document “Evangelicals and Catholics Together” (1994) est signé par 20 responsables catholiques (dont John Neuhaus, Avery Dulles et Peter Kreeft) et 20 responsables évangéliques (dont Charles Colson, Bill Bright, et J. I. Packer).  Les signataires se reconnaissent réciproquement comme “frères en Christ”, s’engagent à s’abstenir de tout prosélytisme et à coopérer pour combattre les maux de la société actuelle et le déclin général des valeurs morales.  Pour plus de précisions, lire la suite de cet article.
  3. Pour des explications sur ce mouvement qui se veut le défenseur des principes baptistes et des valeurs bibliques, on peut consulter le site http://www.founders.org/
  4. Voir Jérémie 23:6, Romains 3:22-28, Romains 4:5-8, Romains 5:17-19, 1 Corinthiens 1:30, 2 Corinthiens 5:19 et 21, Ephésiens 1:7, et Tite 3:5-7.
  5. Catéchisme de l’Eglise Catholique, Paragraphe 249, Editions Centurion / Cerf / Fleurus / Mame / Librairie Editrice Vaticane, Paris 1998. Toutes les autres citations du Catéchisme sont extraites de ce même ouvrage.
  6. Henry Denzinger, The Sources of Catholic Dogma, traduit par Roy Deferrari de Enchiridion Symbolorum, 13e edition, (B. Herder Book Co., 1957), # 800.
  7. Catéchisme, § 1129
  8. ECT, V, We Witness Together (Nous témoignons ensemble).
  9. Catéchisme, § 89
  10. Canon 1608, Septième Session du Concile de Trente, 3 mars 1547. http://www.catho.org/9.php?d=bwr
  11. Catéchisme, § 1992 12. Catéchisme, § 1446
  12. Catéchisme, § 1129
  13. Common Mission (Mission Commune) p. 167
  14. Common Mission, p. 153
  15. Common Mission, pp. 162, 163
  16. Common Mission, p. 172 18. Common Mission, p. 199
  17. Common Mission, p. 207

Richard Bennett, site Internet “Berean Beacon”. La rubrique française de ce site peut être consultée à l’adresse https://fr.bereanbeacon.org/

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